Parfois, l’envie de tout couper pour faire le silence n’est pas un caprice, c’est une nécessité. Je n’ai pas la solution miracle, mais j’ai une idée qui me hante, une image puissante : celle d’un phare. Et si on explorait l’idée ensemble ?
Salut l’ami(e),
On connaît tous ce moment. Celui où le disque dur interne menace de saturer. Trop de bruits, trop d’écrans, trop d’injonctions à être performant, heureux, sociable… Trop de tout. Passé 50 ans, avec le compteur qui tourne et la mécanique qui grince parfois, ces moments de saturation sont des signaux d’alarme qu’il devient dangereux d’ignorer.
L’instinct de survie nous hurle alors de trouver une issue de secours. De nous extraire du tumulte, ne serait-ce que pour quelques jours, pour y voir plus clair.
Je ne vais pas te mentir, je n’ai jamais fait de grande retraite spirituelle dans un monastère tibétain. Mais il y a une idée qui me revient souvent, un fantasme de solitude et de force tranquille qui, je crois, parle à l’âme de notre « tribu ». C’est l’idée d’un phare.
Pourquoi cette idée de phare est si puissante ?
Je n’y ai jamais dormi. Peut-être que je ne le ferai jamais. Mais cette image est pour moi la métaphore parfaite de ce dont on a besoin. C’est un concept, une direction, une boussole :
- Le symbole de la solitude choisie : Le phare est seul, mais il est souverain. Il n’est pas victime de son isolement, il en fait sa force.
- La lumière au cœur de la tempête : Son faisceau imperturbable est l’image même de la clarté d’esprit qu’on recherche au milieu de notre chaos intérieur.
- L’éloge de la résilience : Il se prend les pires vagues depuis des décennies, et il est toujours là. « Encore Debout ». Il nous chuchote que résister, c’est tenir bon.
Concrètement, ça ressemblerait à quoi, ce « refuge-phare » ?
Puisqu’on est dans l’idée, dans le rêve partagé, imaginons. Si on cherchait à vivre « l’esprit du phare », on pourrait dénicher :
- Une ancienne maison de gardien, au pied du vrai phare.
- Un « penty » breton ou une cabane de pêcheur sur la côte.
- N’importe quel refuge isolé face à l’immensité, que ce soit la mer, l’océan, ou même un grand lac de montagne.
Trouver de tels lieux demande juste un peu de curiosité. Tenter des recherches comme « location atypique isolée » ou « louer une cabane de pêcheur » peut parfois révéler des trésors, même pour un week-end improvisé.
Dans ce lieu, le programme serait dicté par la simplicité. On pourrait marcher des heures sans but. On pourrait, comme je le fais parfois quand je vais pêcher du côté de Marennes, passer un temps fou à simplement observer le mouvement de l’eau. On pourrait lire, écrire, ou juste s’asseoir avec un thermos et regarder le temps passer.
Ce ne serait pas une fuite. Ce serait une pause stratégique, un entretien de la machine.
N’attends pas la panne sèche
L’important, dans cette idée, n’est pas de la réaliser à la lettre ou de partir trois semaines. C’est de reconnaître qu’on a le droit – et même le devoir – de rêver à de tels refuges. Et de s’offrir, de temps en temps, cette respiration. Il existe toujours un coin de calme, même au cœur de l’été, pour qui sait le chercher loin des foules.
Te donner la permission de rêver à ton phare, c’est déjà commencer à en sentir la lumière. C’est le premier pas pour te réaligner.
Alors n’attends pas d’être au bord de la rupture. L’idée de ton phare, c’est ta boussole. Cherche-le. Ne serait-ce que pour un week-end.
Et toi, si tu devais imaginer ton « phare », ton refuge idéal, à quoi ressemblerait il ?



0 commentaires